Une crevette en baskets
Direction le studio, el compas au plancher.
Tomatito comme nouveau co-pilote et les poèmes de Garcia Lorca au creux des mains.
Dans les caravanes : batterie, basse et piano électrique, flûte et comble de l’affaire un sitar.
"-Bon les beatniks rangez moi ce bordel et foutez moi le camp !"
Les puristes ("Le vieux monde") crient au scandale.
Coup de génie intemporel,El Camaron (la crevette) vient affronter la Pop-Kulture, tel un torero en basket décontracté du chant.
Cet album est un point de rupture entre la tradition et l’age moderne ( El Camarendt !), une troisième voie, une graine céleste qui peut germer au fond de nos coeurs même 40 ans après.
Semez là dans les tympans de vos gosses, eux seuls savent que les légendes sont à l’épreuve du temps.
A bon entendeur, Adios.
Raimu